En dix ans, de 2012 à 2021, le nombre de services de mobile money est passé de 169 répertoriés dans 71 pays à 316 dans 98 pays, indique un rapport de GSMA.
D’après la GSMA, l’association internationale qui représentent les opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile dans le monde, « à mesure que les fournisseurs de services se multiplient, les agents prolifèrent également, passant d’un peu plus de 500 000 il y a dix ans à 5,6 millions l’année dernière. »
Par conséquent, l’augmentation du nombre d’agents permet à un plus grand nombre de personnes de souscrire à des comptes d’argent mobile. C’est ainsi que le rapport de GSMA indique que les comptes d’argent mobile enregistrés ont été multipliés par 10 pour atteindre 1,35 milliard en l’espace de dix ans.
La croissance des services de mobile money est plus marquée en Afrique subsaharienne. L’Afrique de l’Est, où M-Pesa de Safaricom a contribué à populariser l’argent mobile au milieu des années 2000, reste la région où la valeur des transactions est la plus élevée – 403 milliards de dollars l’année dernière.
Les données de la GSMA montrent également que « l’Afrique de l’Ouest continue de croître rapidement, avec un bond de 60 % de la valeur des transactions depuis 2020. » C’est qu’en effet, l’argent mobile reste le service largement adopté dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, note la GSMA.
Il le sera davantage, en Afrique, avec le développement d’applications fintech intégrant des services d’épargne, de crédit et d’assurance. Ce qui devrait attirer des investissements de plusieurs millions de dollars de la part de sociétés comme Mastercard et donnant naissance à des licornes, estime GSMA.
Toutes ces solutions visent à combler les lacunes en matière d’accès aux services financiers.
