Dans son rôle et ses missions, l’ARTP apparaît comme le gendarme du secteur des télécommunications. Pour le grand bonheur des consommateurs, qui ne demandent qu’à bénéficier de services de qualité, assure M. Kalidou Gaye, le directeur des Affaires juridiques de l’ARTP.
Faisant montre d’une maîtrise parfaite de son sujet, M. Kalidou Gaye (voir photo), le directeur des Affaires juridiques de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé à une explication claire du secteur de la régulation. Procédant d’emblée au distinguo entre droit et régulation dans le domaine des télécommunications, il a indiqué que le dernier terme vise à « assurer l’équilibre entre les différents opérateurs du secteur », tandis que le droit se soucierait plus à trancher dans un sens ou dans un autre. En effet, avec plusieurs concurrents d’un même écosystème, qui se disputent des parts de marché en proposant les mêmes services, la mission de l’autorité en charge de la régulation vise à « assurer une concurrence saine et loyale. »
Ce à quoi l’ARTP veille avec la plus grande transparence, a rappelé Kalidou Gaye qui tenait une communication à l’ouverture du 5e Forum de partage et d’échanges avec les journalistes et professionnels de l’information sur les secteurs régulés par l’ARTP (du 7 au 9 septembre 2021).
Dans une démarche pédagogique, il a réitéré le rôle de l’ARTP « de veiller à ce que les opérateurs télécoms proposent un accès universel de leurs services dans le respect strict d’un cahier de charges contraignant et dans le souci d’offrir de la qualité aux consommateurs. »
L’ARTP ou le gendarme du secteur des télécommunications ? L’allusion n’est pas usurpée.
