DER / FJ : L’entrepreneuriat féminin dans l’ADN

La Délégation à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes (Der/FJ) et les femmes entrepreneures, c’est une histoire d’amour à durée illimitée, racontée par le délégué général, Papa Amadou Sarr, à la veille du 8 mars*.   

Le 8 mars marque la Journée internationale des femmes également appelée journée des droits des femmes. Une journée, pour célébrer la gent féminine dans le monde. Une seulement, hélas ! Mais à la Der, rendre hommage au femmes constitue un travail de tous les jours. Presqu’une obsession. « L’entrepreneuriat féminin, j’en ai fait ma affaire personnelle, en droite ligne de la volonté du chef de l’Etat, qui a inscrit dans son plan pour l’émergence du Sénégal, le renforcement du capital humain, par des offres d’opportunités de développement pour les femmes et les jeunes », explique le délégué général, Pape Amadou Sarr.

Comme pour prouver cette conviction forte, la Der a vu le jour, en 2018. Un…8 mars. Signe providentiel ou hasard ? Albert Einstein disait que le « hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. »

Alea jacta est, pourrait-on ainsi dire. Ce scénario écrit d’avance par le promeneur incognito, entre la Der et les femmes, c’est une histoire d’amour débutée il y a quatre ans pour une durée illimitée. Son pétulant manager, féru d’innovations, le sait, qui, en un si peu de temps, a octroyé des financements en early stage (stade d’amorçage) à 40% de femmes entrepreneures. « C’est une première au Sénégal, voire en Afrique de l’Ouest, qu’un nombre assez important de femmes bénéficient de financements, » assure Pape Amadou Sarr.

En effet, l’accès au financement constitue un mirage pour nombre d’entre elles. D’après une étude de Briter Briges et de l’Africa Gender Lab de la Banque mondiale, « entre 2013 et 2021, seuls 3% des 1,7 milliard de dollars d’investissement sont allés à des startups africaines dirigées par des femmes contre76% au profit de celles managées par des hommes. » Et encore ! Des disparités criantes sont notées concernant le volume des investissements.

La foi en l’entrepreneuriat féminin chevillée au corps, la Der fait mieux, elle qui a octroyé des financés avancés de l’ordre de 100 à 200 000 dollars ( 60 à 100 millions de francs CFA) à 15% de femmes sénégalaises entrepreneures depuis sa création.

La structure dirigée par Pape Amadou Sarr n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Des discussions sont en cours avec des investisseurs de l’écosystème numérique et entrepreneurial sénégalais, afin de porter le niveau du financement et le nombre de bénéficiaires toujours plus haut. » Avec entrain et passion, le délégué général et sa team s’y mettent 365 jours par an. Plus qu’une obsession, le soutien à l’entrepreneuriat féminin est tout simplement dans l’ADN de la Der.

*Papa Amadou Sarr était l’invité du premier numéro du « Club de la presse IT », initié, par Ousmane Guèye d’iRadio, et animé par lui, Omar Fédior du Soleil et Amadou Ba d’innovafrika.com.