UNCDF et IGAD lancent un projet de digitalisation des transferts de fonds entre Etats-membres

L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et L’UN Capital Development Fund (UNCDF) ont signé ce 24 mai un accord visant à soutenir l’harmonisation des politiques de transfert de fonds entre les huit pays de l’IGAD, en intégrant des canaux numériques.

Il est incongru que les transferts de fonds entre pays africains ne soient pas fluides, au moment où le continent a inauguré sa Zlecaf – Zone de libre-échange continentale africaine.  L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et L’UN Capital Development Fund (UNCDF) l’ont compris en scellant ce 24 mai un accord visant à soutenir l’harmonisation des politiques de transfert de fonds dans les pays de l’IGAD que sont le Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Ouganda.

D’une durée de deux ans, la collaboration portera, entre autres sur les mécanismes d’harmonisation des cadres réglementaires des différents Etats-membres. Les experts étudieront, en outre, le rôle des canaux numériques dans les transferts de fonds que les migrants vivant et travaillant en dehors de leur pays d’origine envoient à leurs proches. « Nous avons très bon espoir que le partenariat avec l’IGAD que nous annonçons aujourd’hui permettra l’exploitation du plein potentiel des services et produits financiers numériques — produits pouvant inclure en premier lieu des transferts de fonds, mais dont la liste devrait s’étoffer par la suite — au profit des migrants et de leurs familles », a confié Preeti Sinha, la secrétaire exécutive de UNCDF.

Les paiements transfrontaliers constituent une bouée de secours pour les leurs familles et une porte d’entrée vers d’autres produits financiers à valeur ajoutée capables d’améliorer leur résilience et leur santé financières, notamment en cette période de crise économique mondiale, accentuée par la pandémie de Covid-19.