Pour la 12e édition du Poesam, Sonatel Orange a récompensé trois startups tech qui promeuvent la santé et la bonne gouvernance.
137 startups étaient sur la ligne de départ de la 12e édition édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam) pour le Sénégal. « 137 startups et 137 excellentes idées », selon Abdou Karim Mbengue, directeur RSE de Sonatel Orange. Mais à l’arrivée, « choix difficile pour un jury séduit par les solutions proposées », trois ont été retenues.
Elles ont été récompensées ce 11 octobre, au siège de Sonatel Orange, et participeront au Poseam international, en novembre, à Cape Town, en Afrique du Sud. Un évènement prestigieux qui regroupera les trois meilleures jeunes pousses choisies dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où le Groupe de télécoms est présente.
Pour le Sénégal, les trois solutions primées adressent les problématiques de la santé, et de la bonne gouvernance.
Ainsi que le premier prix est allé à Doom Yaye, une plateforme en ligne lancée par Awa Diawara Diop. Il s’agit d’un portail internet qui « fournit des informations pratiques sur la prévention, le suivi et la prise en charge de la santé maternelle, prénatale, néo-natale et infantile », indique la jeune entrepreneure. Outre un chèque de 5 millions CFA, elle bénéficiera d’un accompagnement technique et pratique afin de développer davantage sa trouvaille. Car, comme l’a rappelé Fabrice André, le directeur général adjoint de Sonatel Orange, « avec le Poesam, Sonatel Orange reste ancré dans son sillage de pousser l’innovation et la création de solutions numériques à fort impact socio-économiques. »
Chez Sonatel Orange la question de la santé ou plus précisément l’e-santé semble remporter l’adhésion du jury. En effet, le deuxième prix a été remporté par Sen’Diabète, une startup qui a mis au point une application web et mobile, du même nom, de suivi et de prise en charge des patients diabétiques. Elle a reçu un chèque de 4 millions.
Le troisième lauréat, quant à lui, est reparti avec 3 millions pour avoir conçu un E-Contravention, une plateforme qui dématérialise le paiement des contraventions et les amendes liées aux infractions routières.
Selon l’un de ses concepteurs, Doudou Mouhamed Gaye, « E-Contravention participe à la lutte contre la corruption sur la chaussée. » Il espère d’ici un an voir la solution adoptée par les pouvoirs publics.
Cette 2e édition du Poesam Sénégal est une bonne fournée. De bon augure pour l’écosystème et l’économie numériques sénégalais, pour, comme l’a rappelé le directeur des Télécommunications, Modou Mamoune Ngom, venu représenter son nouveau ministre de tutelle, Moussa Bocar Thiam.