Alors qu’environ trois femmes journalistes sur quatre disent utiliser Facebook ou Twitter pour leur travail, près d’une femme journaliste sur cinq dit se sentir physiquement en danger à cause de la violence en ligne, près de trois femmes journalistes sur quatre disent avoir été victime de violence en ligne, dans une nouvelle étude produite par l’ICFJ pour l’UNESCO.
La violence en ligne est en augmentation. Une nouvelle étude produite par l’ICFJ pour l’UNESCO, et intitulée « The Chilling : Global trends in online violence against women journalists » (Le frisson : tendances mondiales des cyberviolences contre les femmes journalistes) vient de la confirmer. Dans cette étude près de trois femmes journalistes sur quatre disent avoir été victime de violence en ligne. Au total ce sont huit grandes tendances internationales en matière de cyberviolences à l’encontre des femmes journalistes ont été identifiées : racisme, sectarisme religieux, homophobie, entre autres formes de discrimination.
Selon les auteurs de l’étude, dirigée par Julie Posetti, directrice mondiale de la recherche à l’ICFJ, « les attaques misogynes, chargées de désinformation, sont souvent initiées par des personnalités politiques, motivées par le populisme et l’extrémisme, et facilitées par les principales plateformes de réseaux sociaux. »
Le résultat de cette étude montre également que « les attaques en ligne découragent les journalistes (femmes) de réaliser leurs reportages, les mettent en danger et portent atteinte au journalisme indépendant. »
L’enquête a été menée auprès de plus de 901 journalistes dans 125 pays et en 5 langues, en plus d’entretiens avec plus de 170 journalistes et experts internationaux.
Dans l’étude, des journalistes femmes, certaines primées, ont relaté leurs expériences traumatisantes en matière de cyberviolences.
Lisez l’étude en intégralité ici.
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