Un atelier de formation de quatre jours s’est ouvert, ce 22 novembre 2021, à Dakar, sous l’égide du ministère de l’Économie numérique et des télécommunications, portant sur les enjeux de la transformation numérique de l’administration du Sénégal.
Des services administratifs 100% numérisés ? C’est l’ambition du Sénégal, avec le ministère de l’Économie numérique et des télécommunications comme maître d’oeuvre.
En initiant un atelier de quatre jours en direction des différents ministères, le ministère sénégalais des télécoms entend accompagner les réformes de simplification et de modernisation des services publics au Sénégal. Inscrit dans le cadre de la Stratégie Sénégal numérique 2020-2025 (SN 2025), la dématérialisation des services administratifs permettra à terme Conseiller technique du PR dans les TIC : « une simplification des procédures tout en œuvrant à consolider le numérique comme un levier de développement économique », a indiqué le représentant du conseiller du chef de l’État sénégalais dans les technologies de l’information et de la communication.
Projet financé à 3 millions de dollars par le PNUD
La dématérialisation des services administratifs entre dans le cadre du projet e-gov de l’État sénégalais. Selon Isaac Cissokho, le secrétaire général du ministère de l’Économie numérique et des télécommunications, « l’objectif du projet e-gov est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens par l’interopérabilité des différents systèmes d’information, un parcours du citoyen allégé, le renforcement des capacités en entrepreneuriat numérique, la cybersécurité, etc. »
Financé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à hauteur de 3 millions de dollars sur quatre ans, la transition numérique des services administratifs du Sénégal, « n’est plus un luxe ou un choix, plutôt un impératif », selon El Kebir Alaoui, le représentant-résident du PNUD. « Dans certains pays, la transformation numérique a permis de gagner 20 ans d’avance. Et le Sénégal, qui est une locomotive en Afrique gagnerait davantage à mettre en œuvre une cohérence interministérielle tour en associant le secteur privé numérique. »