La 6ème édition du sommet « Transform Africa », qui s’est tenue à Victoria Falls, au Zimbabwe, a pris fin. Parmi les événements majeurs : plusieurs accords de développement de l’e-commerce et de nouvelles adhésions à l’Alliance Smart Africa, notamment celle du Royaume d’Eswatini, qui est devenu le 37ème État membre de l’Alliance, qui a célébré son 10ème anniversaire cette année.
Le sommet a été marqué par la signature de plusieurs accords, dont un projet de 1,5 million de dollars de Smart Africa et de la Banque Africaine de Développement (BAD) visant à rationaliser les politiques en matière de commerce numérique et de commerce électronique dans dix pays africains, un accord entre Smart Africa et le secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) visant à renforcer la collaboration en matière d’information, de communication et de technologie afin de développer un marché numérique unique pour l’Afrique au sein de la zone de libre-échange continentale africaine, et la signature de la Smart Africa Trust Alliance (SATA) par huit États membres fondateurs afin de connecter tous les systèmes au moyen d’un cadre de confiance.
Les Républiques de Gambie et du Botswana sont également sur le point de rejoindre l’Alliance. Les membres du secteur privé, notamment Irembo, Ascend Digital et Asmos Consulting Africa, ont également officialisé leur adhésion au cours du sommet, qui a tenu toutes ses promesses.
Pour le directeur général de Smart Africa, M. Lacina Koné, « la croissance continue de Smart Africa témoigne de la valeur tangible que nous apportons constamment. »
D’autres partenariats dans les domaines de la connectivité, de l’infrastructure numérique, de la cybersécurité, de l’esprit d’entreprise et du renforcement des capacités ont également été signés, notamment avec la fondation I4Policy, Hitachi Systems Security, Zhejiang, Gaia-x European Association for data, Internet Society et Estonian Association of Information Technology & Telecommunications (ITL).
Il convient également de noter la ratification de l’accord établissant l’Alliance Smart Africa par la République du Rwanda peu avant le sommet, devenant ainsi le cinquième État membre à ratifier l’accord et à le faire entrer officiellement en vigueur après son adoption par la 11ème réunion du conseil d’administration de Smart Africa.
Ce sixième sommet a rassemblé cinq chefs d’État, dont un roi, 44 ministres et a attiré quelque 4 000 délégués de 91 pays.
Les présidents des Républiques du Zimbabwe, du Rwanda, du Malawi, de la Zambie et de sa majesté, le roi d’Eswatini ont honoré de leur présence cette importante rencontre de l’écosystème numérique africain.
Ce qui témoignage, selon Koné, de l’engagement politique de l’Afrique au plus haut niveau « dans [nos] actions en faveur de la transformation numérique de notre continent. »