Sénégal Numérique SA (Senum SA) et l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) signent une convention de collaboration afin d’impliquer davantage le secteur privé national dans l’économie numérique.
On parle très souvent de la problématique de l’inclusion numérique pour tous. Avec la signature de la convention de partenariat entre Senum SA et l’Optic, c’est la question de l’inclusion du secteur privé dans les missions dévolues aux pouvoirs publics en charge de l’économie numérique qui est adressée.
Ces deux acteurs de premier plan de l’écosystème numérique ne s’y sont pas trompés en paraphant une collaboration inédite.
« Loin d’être un partenariat de plus, il est heureux de constater que la capitalisation et la consolidation de (l’expertise sénégalaise en matière de numérique) se sont toujours faites grâce à l’étroite collaboration entre l’Etat et le secteur privé », a déclaré le directeur général de Senum SA, Cheikh Bakhoum.
Ainsi, « ce partenariat permettra non seulement de faciliter l’échange d’idées et d’expériences, mais aidera également à développer des stratégies communes pour faire face aux défis de notre pays, sur ces thématiques qui adressent l’importance des infrastructures et des services dans un monde numérique », a-t-il ajouté.
Souveraineté numérique et création d’emplois
Cette convention de collaboration est le fruit de réflexions profondes engagées depuis 6 mois entre les deux entités.
Pour Antoine Ngom, le président d’Optic, organisation membre du Conseil national du patronat, « cette synergie des actions constitue un pilier important dans l’atteinte de la souveraineté numérique et d’une plus grande contribution du secteur des TIC au PIB. »
Alors que le Sénégal se dote d’infrastructures modernes, lance des initiatives innovantes, le secteur privé numérique national doit pleinement prendre la place qui lui sied. Connu pour ses incessants plaidoyers en faveur de l’expertise locale tant managériale que créatrice, Ngom n’a pas manqué de le rappeler.
Les potentialités que renferme le numérique en termes de création d’emplois sont énormes. Une intelligence entre l’État et son secteur privé, comme celle qui lie Senum SA et l’Optic, permettrait d’en tirer les pleins bénéfices. Beaucoup de pays en sont arrivés, en Afrique et ailleurs. Le Rwanda, Israël, etc.