L’alliance Smart Africa a signé un protocole d’accord avec le NADPA/RAPDP (Réseau africain des autorités de protection des données personnelles) « pour faire progresser l’application et l’harmonisation des lois sur la protection des données personnelles en Afrique ».
Après deux jours de conclave riche en panels et rencontres B2B, le Forum sur l’identité numérique et la gouvernance des données a donné lieu à la signature d’u accord important entre Smart Africa et le RAPDP.
D’après le communiqué parvenu à INNOVAFRIKA, ce partenariat vise plusieurs objectifs parmi lesquels : faire progresser l’application et l’harmonisation des lois sur la protection des données personnelles en Afrique ; soutenir les États dans l’élaboration ou mettre à jour de la législation sur la protection de la vie privée et des données à caractère personnel ; mettre en place d’autorités chargées de la protection des données ; soutenir les stratégies nationales en matière de données ; mettre en place des initiatives visant à renforcer la collaboration juridique entre les autorités africaines de protection des données afin de soutenir la digitalisation du continent.
« Amorcée lors des premières discussions entre Smart Africa et NADPA/RAPDP qui se sont tenues à Benguerir, au Maroc, le 26 novembre 2021, la nécessité d’unir les forces a abouti à la signature d’un protocole d’accord (« MOU ») qui entre en vigueur à Dakar, au Sénégal, à compter du 10 mars 2022 », peut-on lire dans le communiqué.
L’Alliance Smart Africa poursuit l’ambition de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030. La sécurisation des données personnelles des citoyens doit, dès lors, être garantie.
Ce à quoi s’attèle le RAPDP, qui regroupe des autorités nationales africaines dont la mission est de promouvoir la protection des données personnelles et de la vie privée en tant que droit humain fondamental.
En paraphant ce protocole d’accord les deux institutions jettent ainsi les bases d’un véritable dialogue et d’une coopération panafricaine.