Smart Africa, en partenariat avec GIZ et la République du Ghana, ont lancé un plan directeur pour les paiements électroniques transfrontaliers. Ce plan vise à en faire un mécanisme de renforcement du commerce en Afrique.
C’est presque un truisme : le taux de bancarisation est faible en Afrique. Selon les estimations de la European Investment Bank, il se situerait autour de 15%. Deux tiers des adultes sur le continent n’ont donc pas de compte bancaire. Ce qui signifie, par ailleurs, que le potentiel du continent est énorme en termes d’opportunités pour améliorer ce taux.
C’est ainsi que Smart Africa, en partenariat avec GIZ et la République du Ghana, ont lancé un plan directeur afin d’améliorer l’accès aux paiements électroniques et aux services financiers en général. Selon les promoteurs, cela « augmentera le nombre de personnes qui vont contribuer activement à une croissance économique solide, durable et à l’amélioration des conditions de vie. »
En effet, « l’expansion du commerce transfrontalier va dynamiser les communautés et les entrepreneurs à travers l’Afrique, créer des emplois et permettre à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. » Une vision ambitieuse pour l’avenir à laquelle Smart Africa et ses partenaires adhèrent totalement, et invitent les acteurs du commerce à adopter les paiements transfrontaliers dans le but de faire de l’Afrique un marché unique du numérique.
En cette période Covid-19 ou post-covid-19, ce plan de développement de la monétique devrait connaître un essor en perspective de la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf). Encore faudra-t-il booster le faible taux de bancarisation et l’inclusion financière des populations.