Sur les 744 hubs, incubateurs et accélérateurs dénombrés sur le continent, les fintechs et les services consultatifs financiers constituent les secteur et produit les plus développés de l’écosystème numérique africain, indique le dernier rapport de l’Unesco, Unesco Science Report 2020.
Quels sont les secteur et solutions numériques les plus développés dans les hubs, incubateurs et accélérateurs de l’écosystème numérique africain ?
D’après le rapport 2020 de l’Unesco –Unesco Science Report 2020-, les Fintech comptent pour 25,7 % du nombre total des 744 hubs, incubateurs et accélérateurs. Elles sont suivies par le secteur de la santé ou HealthTech (18,1 %) et les technologies spécialisées dans l’éducation (16,9 %).
Et parmi les produits développés par les hubs technologiques africains, les services de conseil à des sociétés financières arrivent en tête avec 41 applications. Les produits concernant les fonds de roulement ou working capital arrivent en seconde position avec 36 solutions, suivis de celles conçues dans le domaine de l’intelligence artificielle.
En se basant sur le classement des deux premiers secteurs d’intervention des incubateurs et autres accélérateurs, on se rend compte que l’aspect financier est d’une importance capitale dans l’écosystème numérique africain. Ce qui renseigne, en dernière instance, sur le fait que le capital, comme partout ailleurs, constituent pour les startups et autres PME du continent, le moteur de leur développement. Mieux, cela constitue un indicateur sur les efforts consentis par dans les hubs technologiques dans le développement de l’inclusion financière des populations longtemps laissées en marge du système financier classique.