Dans le but d’améliorer la résilience d’environ 130 millions de personnes et de leurs agro-écosystèmes dans le bassin du Niger, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, Technologies for African Agricultural Transformation (TAAT) et le Programme de développement intégré et d’adaptation au changement climatique (PIDACC) dans le bassin du Niger ont conclu un atelier de formation de formateurs.
Les modules de formation, ont porté sur l’adoption de boîtes à outils comportant 25 technologies éprouvées des cinq compacts du TAAT. Les participants ont également été formés à l’utilisation du matériel de vulgarisation et ont appris aux autres à faire de même.
La formation a été dispensée par une équipe internationale d’experts réunie par le programme TAAT. Son objectif est de favoriser l’adoption de technologies agricoles innovantes dans les pays du PIDACC.
Parrainé par la Banque africaine de développement, le Fonds vert pour le climat (FVC) et un grand nombre d’autres institutions, le PIDACC vise à améliorer la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger en gérant durablement les ressources naturelles.
À la fin de la formation, une évaluation de l’atelier a révélé la satisfaction générale des participants, qui étaient prêts à diffuser les technologies et le matériel au niveau des agriculteurs dans leurs pays respectifs.
Des recommandations ont été faites par les participants, parmi lesquelles la mise à la disposition des pays davantage de ressources pour inverser la tendance à la dépendance aux importations, notamment de blé, et soutenir les pays dans le développement de la chaîne de valeur soient mises
Ilsont également exhorté le programme à soutenir les États du bassin du Niger avec des technologies éprouvées par le biais de plateformes d’innovation, de renforcement des capacités et d’écoles pratiques pour les agriculteurs dans les pays du bassin du Niger.
Dr Innocent Musabyimana, chef du centre d’échange TAAT, a réitéré l’engagement de l’institution à mobiliser son infrastructure régionale de fourniture de technologies pour soutenir les pays du bassin du Niger et harmoniser les efforts dans la fourniture d’un soutien technique en matière de bonnes pratiques agronomiques, d’agriculture intelligente face au climat et de développement de la chaîne de valeur.
La Banque africaine de développement estime que le bassin du Niger, dans le Sahel, est l’une des régions africaines les plus vulnérables au changement climatique.
Au cours des six dernières décennies, les précipitations annuelles totales ont diminué de 20 à 40 %. Les sécheresses récurrentes ont entraîné une fragilité accrue des écosystèmes et une diminution de la résilience sociale qui touche de manière disproportionnée les femmes, les enfants et les personnes handicapées dans le bassin.
La formation des formateurs s’est tenue à Dosso, en République du Niger, du 21 mars au 7 avril 2022. Elle a réuni 41 participants des neuf pays du PIDACC ; des pays du bassin du Niger : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad.