L’Afrique connaît un bouillonnement technologique sans précédent. On en veut preuve le dernier rapport de l’Unesco : Unesco Science Report. Publiée tous les cinq ans, cette étude dénombre 744 hubs, incubateurs et accélérateurs sur le continent.
Espaces d’initiation, de formation, de coaching pour les startuppers, indistinctement, un hub, incubateur ou accélérateur est tout cela à la fois. De l’idéation au prototypage en passant par le lancement d’une solution technologique ou autre, à fort impact pour la communauté, ou encore le passage d’échelle, les startups peuvent bénéficier d’une palette d’opportunités d’accompagnement voire de financement dans un lieu pareil. Aujourd’hui, 25 incubateurs sont recensés au Sénégal par l’Unesco.
L’utilité d’un hub, souvent technologique, est telle qu’il permet un accroissement du nombre de startups tech. Cependant, il subsiste sur le continent un gap entre la zone anglophone -plus dynamique, et la partie francophone.
Selon le Unesco Science Report, le Nigeria, par exemple, abrite 101 hubs technologiques, le plus grand nombre en Afrique, tandis que le champion francophone, la Côte d’Ivoire, en compte 30.
Cette situation montre une grande marge de développement. Aux pouvoirs publics d’accompagner davantage cette évolution, comme en France, par exemple, où l’essor des incubateurs a été déclenchée en 1999 sous l’impulsion du ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche. Ensuite, la “Loi Allègre sur la Recherche et l’Innovation” a fait le reste, donnant ainsi naissance à un tissu relativement dense d’incubateurs publics.
En Israël, les meilleurs incubateurs sont mis en place par les universités.
Des efforts sont notés çà et là au Sénégal et en Afrique, consignés dans différentes stratégies nationales de développement du numérique. Chaque pays ambitionnant ainsi de devenir le hub technologique de sa sous-région voire de tout le continent.
